Le blog de salvator.dedaj.over-blog.com

Dire que Barak Obama est noir, c'est du racisme, puisqu'il est 50% blanc, 50% noir. Donc dire qu'il est blanc serait aussi vrai que de dire qu'il est noir.

Si on dit qu'il est noir, c'est en réalité pour dire qu'il n'est pas blanc, non?

Je vous laisse une heure pour la rédaction, puis je ramasse les copies.

Pourquoi est-ce que je devrais me préoccuper de gens venus en France pour fuir la misère, ou la mort, alors que j'ai mes propres problèmes. En effet, ce soir on va au restau avec des amis, et j'hésite entre un restaurant chinois ou libanais.

Voyez. La vie est difficile pour tout le monde, n'est ce pas?

Plaisanterie mise à part, la celèbre phrase de Marie-Antoinette "s'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche" pourrait être mise dans la bouche de la majorité des gens, à qui il manque une dose d'empathie.

Pour combattre un fléau, la moindre des choses est de s'y intéresser afin de le comprendre.

Dire "le racisme c'est villain" c'est bon pour les enfants de maternelle, mais ça ne fait pas avancer la solution.

Quand je dis au gens que pour moi, le racisme est une chose normale, je crois que j'en choque plus d'un.

Ce que je veux dire, c'est que le racisme est normal, comme le sont  l'ignorance, la violence et l'egoisme, et ce n'est qu'à partir du moment où on regarde les problèmes en face, qu'on peut avancer.

Si vous vous trouvez devant un ignorant, qui se croit sage, ou un egoïste qui se croit "trop bon", vos paroles glisseront sur lui comme la savonnette sous votre pied quand vous êtes sous la douche.

Je trouves particulièrement frustrant de constater que les victimes du racisme sont souvent plus racistes que leur bourreaux, y compris entre eux. Je ne suis pas certain que toutes les beurrettes pourraient épouser des noirs ou des européens sans avoir quelques problèmes avec leur familles.

Donc le combat contre le racisme est un combat contre l'ignorance, contre le confort des idées reçues, voire contre le matraquages d'images et de mots qui poussent chacun à se renfermer avec les gens qui lui sont les plus familiers.